vendredi 26 décembre 2014

Le Conseiller général raccroche..


Dans le même numéro où il rend compte de la création de la ZAC du Val aux Daims lors du Conseil municipal du 18 décembre 2014, le Bulletin de Darnétal confirme que Philippe LEROY ne se présentera pas comme conseiller général dans le Nouveau canton du MESNIL-ESNARD. 



Il cède la place à Patrick CHAUVET, Maire de BUCHY.





Mais, il devrait toutefois rester très présent sur le canton car outre la présidence de l'amicale des maires du plateau-Est, c'est Hélène BROHY, adjointe à FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE qui devrait, selon toute vraisemblance, compléter le "ticket cantonal".





lundi 8 décembre 2014

C'est terminé le cavalier solitaire...


L'article de PARIS-NORMANDIE du 8 décembre 2014:




"Le temps où chacun 
y allait de son projet 
sans consulter ses voisins 
est terminé"

dimanche 19 octobre 2014

Piscine intercommunale: Il faut se mouiller!

La piscine: première demande des familles du plateau Est. Tous les Maires élus en avril 2014 ont promis de la réaliser.



Au cours de la mandature précédente, pas une semaine où l'on ait évoqué le feuilleton de la piscine intercommunale du plateau Est, engluée dans son triangle des Bermudes.


dimanche 31 août 2014

Conseiller sans l'avoir cherché, réélu sans l'avoir voulu


"A l'insu de mon plein gré..."
Richard VIRENQUE

J'ai aujourd’hui 63 ans, j'habite FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE depuis 20 ans.

En janvier 2008, j'ai été sollicité pour compléter la liste "Franqueville Saint-Pierre Naturellement", en 29ème position sur 29 candidats.
En 2008, j'étais en position de lanterne rouge.
Au soir du 2ème tour des municipales de mars 2008, surprise: en totalisant 1449 voix contre 1448, la liste "Franqueville Saint- Pierre Naturellement" remporte l'élection d'une voix: 22 candidats sur 29 sont élus conseillers municipaux.

Je me retrouve septième et dernier sur la "liste complémentaire". Si elle reste peu probable, mon entrée au conseil municipal,  n'est toutefois plus impensable. Je suivrai donc assidûment les réunions de majorité et les  séances du conseil dans le public: par devoir d'abord "au cas où", mais aussi par curiosité car durant 6 ans, compte-tenu du séisme qu'a été le changement d'équipe à une voix près, l'animation et les péripéties de clocher ne s'arrêteront jamais. Comme aux Galeries Lafayette, il se passera toujours quelque chose à Franqueville Saint-Pierre. Et le public restera présent au fil des mois pour décoder, applaudir ou s'offusquer de ce feuilleton qui continuera durant toute la mandature.

Les aléas de la vie personnelle, les déménagements, les démissions feront qu'en 2011, je serai sollicité par la Préfecture de Seine-Maritime et le Maire pour siéger au Conseil municipal de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE où je serai installé en mai 2011. Je ne m'y attendais absolument pas 3 ans plus tôt.
 En 2011, j'étais Conseiller municipal sans l'avoir cherché.

Début 2014, j'acceptai de continuer sur la liste que le maire sortant avait décidé de reconduire pour un nouveau mandat. Mes engagements professionnels et extra-municipaux étant déjà importants, je ne sollicitai pas une position sur la liste qui m'eût permis de prétendre à un poste d'adjoint, par contre je demandai à remonter en première moitié de liste. Je progressai de la 29ème à la 13ème place du classement de l'équipe. 

Mars 2014, patatras: La liste du maire sortant est battue. Son résultat ne lui permet de prétendre qu'à 7 sièges au Conseil. Tel Cincinnatus(*), je m'apprêtais à regagner mes pénates. C'était sans compter avec l'épidémie de démissions en tête de la liste minoritaire: il va falloir descendre jusqu'à la 14ème position pour trouver le 7ème élu qui accepte de siéger.
En 2014, j'étais réélu sans l'avoir voulu!  

(*) et non Saint-Synatus comme se plaisait à l'orthographier Paris-Normandie en commentant la retraite de l'ancienne Maire de Saint-Léger du Bourg-Denis...

mercredi 27 août 2014

A quoi tient le résultat d'une élection? A une voix!

Une voix,
Qu’y- a-t ’il à l’intérieur d’une voix ?
Qu’est-ce qu’on y voit...
Charles TRENET

2008, le choc:
La liste « Franqueville saint Pierre Naturellement » conduite par Jean-Yves HUSSON totalise 1449 voix contre 1448 voix pour la liste  « Franqueville Saint Pierre, ma ville mon village » menée par le maire sortant Philippe LEROY. 
Gagner avec 50,02% des voix, perdre avec 49,98% des suffrages. Les 2 protagonistes ont été tous les deux également surpris du résultat et de la manière.
Une petite voix passée d’un souffle eut un effet cyclonique qui devait marquer tout le mandat dans les deux camps. La conscience soudaine qu’une voix, la mienne? la sienne? fait basculer une majorité. La liste qui obtient 50,02% des suffrages obtiendra 22 sièges, tandis que 49,98% de la population  sera représentée par 7 conseillers. 

Les regrets du camp minoritaire furent démultipliés sur chaque individu, et pire sur chaque famille impliquée, qui pour son malheur et son remord comptait un abstentionniste parmi ses membres : car les listes d’émargement portent la trace indélébile de ceux qui se sont déplacés et de ceux qui ne l'on pas fait.

Du côté des gagnants : l’incrédulité des candidats de deuxième partie de liste appelés à siéger et qui ne s’y attendaient pas. De l’autre côté, le déni et l’amertume du premier et de huit candidats de la tête de liste devenue minoritaire qui refusent de siéger dans l’opposition après avoir régné sans partage sur la commune. Il a fallu descendre jusqu’au 16ème nom de la liste minoritaire pour pourvoir le 7ème siège de conseiller de l’opposition.

2014, bis repetita:
Durant les semaines précédant le scrutin, on observe la même assurance que 6 ans plus tôt parmi la majorité sortante qui se voit déjà reconduite. Les postes deviennent chers en tête de liste. Aucun adjoint sortant n’envisage spontanément de laisser sa place. Le maire sortant refuse de prendre position et établit une liste qui avant même d’être dévoilée a multiplié les rancœurs et aigri les égos insatisfaits. Patatras!
  
Douche froide dès le 1er tour, sanction au second : la liste du sortant de 2008 reprend la mairie avec une avance de 180 voix : au moins la différence plus nette évite-t-elle les recours juridiques. Mais la commune reste divisée dans un rapport 52% - 48%.

De nouveau, grand bouleversement au sein des élus : la majorité doit pourvoir 22 sièges et la minorité 7 sièges, comme en 2008. De nouveau, les candidats sortants battus mais positionnés en tête de liste et donc appelés à siéger refusent de le faire. Comme en 2008, il faudra descendre jusqu’au 15ème de la liste minoritaire pour pourvoir le 7ème siège d’opposition.

Une voix, un aveuglement, des ambitions…


Grandeur et misère de la démocratie.

petits meurtres entre amis


« Toi aussi mon fils ! »
Jules CÉSAR


L’empire romain, Brutus et César, n’ont pas eu le monopole du glaive que l’enfant, le fils spirituel ou l’élève retourne contre son père, son mentor ou son maître, afin de profiter à son tour du pouvoir dont l'aîné ne lui a laissé goûter que les miettes. En ce domaine FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE a supplanté la Rome antique.

C’est même la règle dans notre Commune depuis sa création :

Le premier, Monsieur ROUSSELIN Maire, fut battu par Mr Henri LUCAS membre de son conseil.

Puis, Mr LUCAS fut à son tour déposé en 1994 par Mr Philippe LEROY conseiller sortant conduisant contre lui une liste « Le Printemps de Franqueville » sous l’enseigne d’un arbuste tout en sève.

A son tour après deux mandats, Mr LEROY élu entre-temps Conseiller général, eût-il la surprise d’être détrôné en 2008 par un de ses adjoints, Mr Jean-Yves HUSSON en tête d’une liste « Franqueville-Saint-Pierre Naturellement » sous le symbole d’une fenêtre ouverte qui invitait à changer d’air.

En mars 2014, Mr Philippe LEROY revenu du diable Vauvert, le cou ceint d’une écharpe jaune-vert et armé de crayons de couleur pour re- « dessiner un village »,  empêchait Mr Jean-Yves HUSSON de remonter dans son autobus et l’obligeait à faire ses valises.


Protégez-moi de mes amis,
Je m'occupe de mes ennemis...


Il était 2 fois une commune


NOTRE-DAME de FRANQUEVILLE et SAINT-PIERRE de FRANQUEVILLE étaient 2 paroisses si proches l’une de l’autre et si interpénétrées, qu’elles ont fusionné - et défusionné comme on dit aujourd’hui - à plusieurs reprises depuis la Révolution.

En 1970, la commune de FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE est finalement créée, avec ses 2 clochers, ses 2 mairies-écoles et bien sûr ses 2 monuments aux Morts.
On a commencé par ériger le monument aux Morts commun ; c’était symbolique, ce n’était pas le plus lourd à financer et les anciens combattants étaient plus nombreux qu’aujourd’hui pour assister aux commémorations. C’était très bien.

On a ensuite installé le chauffage au gaz pour l’office du dimanche, mais dans une seule des églises par mesure d’économie : Notre-Dame plus proche du presbytère est devenue l’église d’hiver, tandis que Saint-Pierre restait l’église d’été. Comme les anciens combattants, les pratiquants s’étaient raréfiés, personne n’a protesté, c’était très bien.

Enfin, pour célébrer son entrée dans le 3ème millénaire, FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE s’est lancé dans l’édification d’un nouvel hôtel de ville. D’aucuns se sont interrogés sur son dimensionnement et sa réalisation privilégiant le béton et les espaces vitrés, mais haro sur ces pisse-vinaigre qui regardent toujours vers le passé ! FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE se donne les moyens de poursuivre son développement et se prend à rêver. 

Un village normand résidentiel



FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE est un village situé en périphérie de l’agglomération de ROUEN, sur un plateau hier essentiellement agricole et aujourd’hui majoritairement résidentiel et recherché, à 10 kilomètres du centre-ville. C’est une commune « rurbaine » selon la qualification technocratique actuelle : D’origine rurale, la commune s’est urbanisée par lotissements successifs passant de 1000 habitants en 1965 à plus de 6.000 aujourd’hui.

FRANQUEVILLE SAINT-PIERRE appartient à la strate la plus aisée des communes de Seine-Maritime, parmi les plus fortes proportions de foyers fiscaux imposables.  En termes de catégories socio-professionnelles les cadres supérieurs et moyens dominent. Elle se situe nettement à droite sur l'échiquier politique lors des scrutins nationaux : plus de 60% des suffrages lors des dernières élections présidentielles.

Depuis 40 ans, les élus locaux ne sont plus issus de la population rurale originelle, mais des néo-franquevillais souvent salariés plus récemment domiciliés sur la commune. La croissance démographique des 20 dernières années, la mobilité rapide des cadres primo-accédant font que les tendances politiques nationales ont une influence de plus en plus nette sur les scrutins locaux.

Les péripéties de l’actualité politique municipale n’« intéresse » plus aujourd’hui qu’une minorité de la population. Le « Bulletin de Darnétal » qui rend compte de cette actualité diffuse chaque semaine autour de 150 exemplaires sur la commune.